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Digression

22 août 2010

Digression//9

Retour de vacance.

 

Toujours cette boule dans le ventre a l'idée de quitter la fainéantise, et de se remettre en route. Des bribes de souvenirs me reviennes, des visages, des rires, des couleurs. Cette ville va me manquer. Cette deuxième vie. 

 

Mauvaise nouvelle.

 

Il en faut toujours une quand on est heureux.                                                                                                                       Pour moi, ce n'était pas possible, même si je le savais que ce n'allait pas durer. Cela m'est inimaginable. Comment ? Mais comment est-ce possible ?? Tout paressait si calme et paisible...   

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12 juillet 2010

digression//8

Je ne la connaissait pas, j'avais entendu parler d'elle mais son visage me restait inconnu. au début, elle me paraissait plutôt banal et sinon sympa. Aujourd'hui, elle me parait extraordinaire et magnifique. Je m'attache trop rapidement aux gens et leurs donne trop grande importance bien trop vite. j'en arrive a la conclusion d'être amoureuse tout les jours, d'une personne ou d'une autre.
" Ouai moi aussi c'est la même, l'autre jour j'arrêtais pas de regarder un mec dans le métro! " me disent mes potes. Mais elle n'ont pas comprit. Est-il normal de se croire aussi naïve pour tomber amoureuse de la première venu? Est-ce une question d'estime de soi ou est-ce juste un questionnement que tout le monde a? Est-ce normale de douter quand elle vous touche la cuisse ou vous passe la main dans le dos, puis se sentir mal quand vous la voyer le faire a tout les autres? vous aussi vous vous sentez a la foi vexé par le fait que ce ne soit pas seulement vous, mais aussi parce que vous avez oser le penser? comme la drogue, la monté et belle mais la descente peu faire mal, il faut juste savoir la gérer. Mais comme toute choses, ça s'apprend. Je ne veux pas m'apitoyer sur mon sort en faisant semblant de croire que je suis la seule au monde a qui cela arrive et que jamais au grand jamais, on ne me comprendra. Tous ces ados dépressifs m'ennuie autant les uns que les autres, même si cela parait prétentieux.

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Je ne serait jamais première première main chez Chanel, je ne vivrais jamais avec Freja Beha et ne sera jamais reconnu comme Karl Lagerfeld. Mais rêver me fait du bien. J'ai mes petits endroits fétiches: dans les transports, dans la rue, dans la voiture. Je me rend conte que ces petits moments, je les attends avec tellement de gaité. Une fois partit dans les rêves, je suis totalement déconnectée. Je part sur les plateau de défilés pour saluer mon publique. Je me voit dans un appartement qui semble être le mien. Comme si j'écrivais une histoire, je plante le décor, met les personnages, et puis vient mes moments préférer: les dialogues. Je le transforme, les arranges a des détails minuscules, et j'en rend un plaisir Immense ! Quand j'arrive a ma destination, je sur pourvu d'une déception grandiose a l'idée de quitter ma rêverie, ce qui me fait rêver de mon prochaine déplacement pour continuer le film d'une certaine vie futur. 

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Seule au beau milieu des champs, je pédale. J'augmente la vitesse, j'y met toute mon énergie, je fuit ma vie, elle est derrière moi et j'accélère pour pas qu'elle ne me rattrape. je la sent qui approche, elle va plus vite que moi et je doit sortir de moi ces efforts intense de colère et de peur. je sent le vent dans mes cheveux qui me dégage de front, je me sent bien. Ma tête est vide et je suis si légère que je pourrais même m'envoler. je pourrais partir dans les airs et regarder ma vie en bas sur cette route isolé de gravillons qui me crierait de revenir. Mais en vin, je serais partit.

Digression

4 juillet 2010

Digression//7

Pendant c'est vacances , je vais partir une semaine avec ma grande sœur a NYC, fabuleuse occasion de pouvoir discuter avec elle et apprendre a mieux la connaitre. Je me suis fixée un objectif: lui annoncer que je suis lesbienne. Je ne sais pas comment elle va le prendre et ça me fait un peu peur je doit l'avouer. J'ai prit du temps a m'assumer et je me sent prête a l'annoncer a ma famille. D'un autre coté, je n'est que 15 ans , et les choses peuvent encore tourner. Mais l'envie d'être avec un homme s'efface jour après jour. Il est claire que quand je me pose a un bar avec mes potes pour critiquer les gens qui sortent du métro, je suis la seul a mater les nanas qui passent.

 

 

 

 

 

"Elle etait la, apuyée contre

le mur, les yeux rivés sur moi.

Tout, sa posture, sa dégaine,

son regard, elle m'attirait 

 

J'aurais voulu que cette seconde dur"

 

Num_riser0001

2 juillet 2010

digression//6

Picture_1750

 

 

               Pourquoi je me fais chier ?

28 juin 2010

Digression//5

5h du mat', face a un salon qui semble avoir vécu 14;18 , je me dit:

 

" MAIS PUTAIN , COMMENT JE VAIS RANGER TOUT CA ??!!! "

 

 

"Keep the peach !"

...

 

Num_riser0012                              

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24 juin 2010

Digression//4

 

 

Num_riser0013

 

BAISSE LA TÊTE ET TRAVAIL !

 

"Mais pourquoi moi ??!!"

24 juin 2010

Digression//3

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Trop grand pour avoir peur des méchants montres du placard, trop jeune pour avoir peur de la mort, c'est en s'endormant qu'il rêve de ses montres, un peu comme des fantasmes. Ils les effaces un a un pour laisser place a de nouvelles créatures. C'est dans son lit qu'il est rassuré autour de son monde imaginaire que seule lui peut dirigée. Il s'imagine chef des monstres, a la tête d'un royaume. Il s'endort calment dans ses rêves. 

24 juin 2010

Digression//2

                          Picture_1754

 

   "Elles marchaient dans les rues sombres de Paris. Elles rigolaient a gorge déployer. Elles allaient en direction de l’immeuble de Manon qui se trouvait à quelles minutes de marche. Elle avait passé une bonne soirée et n’avait pas envie qu’elle se termine. Il y eut un éclat de rire, puis un moment de silence. Elle regardait Joséphine qui marchait devant à quelques mètres. Elle regardait sa démarche : La tête baissé, comme si elle regardait ces chaussures, son pas lent, les mains dans les poches. Manon était contente d’être avec elle ce soir, ou plutôt cette aurore. Joséphine s’appuya contre un mur, fatigué. Manon s’approcha. Elle posa sa tête sur son cou. Leurs corps collé, Manon releva la tête et posa ses lèvres sur les siennes."

Extrait de mon livre : La fille aux cheveux courts

 

Je voudrais juste rêver. Je n'y arrive plus. A croire que la réalité me colle à la peau.

24 juin 2010

Digression//1

1

 

 

"Au fur et a mesure que les stations défilaient, Joséphine souriait.Elle était heureuse. Rare sont les moments ou l’on est heureux. Ce sentiment d’être unique en son genre, que personne n’a le même état qu’elle à ce moment précis. Plus rien ne lui importait mise a pas son bonheur. Elle pouvait paraître égoïste mais elle s’en fichait, ces moments sont si rare qu’elle n’avait qu’une envie : en profiter le plus possible. Elle se sentait comme lessivée, vide. Ce sentiment lui donnait l’impression d’être fatiguée, mais à la foi, elle avait envie de crier, de le dire a tout le monde pour qu’ils sachent qu’être heureux c’est possible, et que c’est magnifique. Il y avait tant de contrastes dans sa tête. Elle était si bien, elle avait envie d’en pleurer tellement ce sentiment prenait de place a l’intérieure d’elle. Elle releva les yeux, elle profitait. Elle profitait de la vie. Elle s’était tant plein, tant lamentée. A cet instant précis, elle ne se comprit pas. Elle ne se reconnaissait plus. Elle avait trop pensé aux autres et s’était tant négligée. Le fait tout nouveau de penser a elle lui faisait peur."

 Extrait de mon livre: "La fille aux cheveux courts"

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